DI.LU.I. / Dispositifs lumineux intelligents

DI.LU.I. / Dispositifs lumineux intelligents

Créateurs d’opportunités économiques / 2014-2015

Recherche et développement avec le soutien de la Wallonie dans le cadre du programme Créative Wallonia.
Une symbiose entre :
Savoir-faire d’entreprises / Recherche universitaire / Création contemporaine / Économie durable

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Les études scientifiques démontrent que notre environnement lumineux affecte de plus en plus gravement la faune et ses écosystèmes, la flore mais aussi les êtres humains. Les experts nomment cela «la pollution lumineuse». Celle-ci contribue considérablement au gaspillage d’énergie ainsi qu’aux modifications climatiques globales via la production de gaz à effet de serre. Il est démontré que la situation empire chaque année en raison de notre mode de vie. Pourtant, des solutions existent.

Dans le cadre d’un concours lancé par la « Faculté des Sciences Appliquées de l’Université de Liège » — Ingénieur de Projets — IdP, sous l’impulsion de l’artiste Werner Moron et d’un cahier des charges établi par l’asbl « Façons de voir », une équipe pluridisciplinaire a développé un système innovant de contrôle de l’éclairage public. cette équipe fut composée de cinq étudiants de l’université, de leurs professeurs et de la coordinatrice Catherine Elsen. Pour la mise en place pratique, un entrepreneur participe au projet : Eric Plumacker de la société Eripm (pour l’installation interactive de la lumière).

« DI.LU.I. » (dispositifs lumineux intelligents). Le système innovant qui vient d’être développé utilise un spectre vert, moins nuisible pour la faune et la flore. Le grand avantage de ce produit est sa flexibilité et son potentiel d’évolution au fil du temps. Le prototype actuel consiste en un boîtier de contrôle à connecter sur la lampe à piloter. Le microcontrôleur à l’intérieur de ce boîtier pilote l’intensité de la lampe selon des règles choisies par l’utilisateur, qui lui sont transmises via une communication sans-fil. Le système permet donc de piloter l’intensité d’une lampe par exemple depuis son domicile, par l’intermédiaire d’un site web. Lorsque plus d’un boîtier est présent (plusieurs lampes étant pilotées), une mise en réseau permet à un unique point d’accès 3G – un boîtier « principal » – de transmettre les ordres aux boîtiers voisins.

La flexibilité du système réside également dans la capacité d’un appareil à contrôler plusieurs lampes simultanément, ce qui s’avère utile lorsqu’il s’agit de gérer autre chose qu’un simple point lumineux (l’illumination plus complexe d’une œuvre d’art ou d’un patrimoine bâti, par exemple).

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Une page web sert actuellement d’interface permettant d’encoder des règles d’intensité pour un réseau d’appareils de commande. La programmation se veut simple mais elle est néanmoins puissante car supportant l’établissement de schémas d’éclairage enregistrables, qui peuvent ensuite être appliqués à des appareils pré-définis.

La page web en tant que telle consiste en une interface simple et intuitive pour la saisie des données. L’utilisateur, après s’être identifié, peut à sa guise définir de nouvelles « zones lumineuses » (contrôlant un set pré-identifié de lampes distantes) ainsi que leurs caractéristiques lumineuses (durée et intensité d’illumination) pour n’importe quelle tranche horaire de la journée. Il peut également définir des « saisons », périodes plus ou moins longues durant lesquelles le dispositif contrôlera les points lumineux selon un schéma constant et itératif (le schéma d’une seule nuit, par exemple, le temps d’un événement particulier ; le schéma de plusieurs mois, le temps d’une période particulièrement propice à la reproduction d’une espèce, etc.).